Les feuilles mortes (part deux)
Samedi soir anniversaire de Marian, très sympa!
Je passe la soirée à draguer une miss s'auto-définissant comme nerd aussi... Amusant et très intéressant! Sauf qu'elle est un peu vieille pour moi. "Cela m'apprendra à draguer des femmes à des anniversaires de trente ans..." Voilà bien une réflexion qui ne m'a traversé l'esprit que beaucoup plus tard. Ce qui me dérangeait sur le moment, c'était plus qu'elle restait sur place pour aider à ranger...
Cadeau signé au dos par tous les invités...
Sur le retour, je passe prendre un hot dog à HB avec Damien, puis prend le train tout inspiré du fait que c'est très flatteur de se sentir désiré... Et que c'est un beau compliment en fait, de cette sorte à laquelle je suis complètement toxico!
*** Aparté sur l'amitié et les amourettes ***
Je me fais la réflexion que la différence entre une amitié masculine et une amourette, c'est que dans l'amourette, il n'y a pas de pris pour une seconde place...
Si tu as un ami pour lequel tu n'es pas tout, tu es encore quelque chose. Si tu n'est pas le meilleur ami de qui que ce soit, tu existe encore. Not so much si aucune demoiselle ne veux te considérer sien...
*** Fin de l'aparté ***
Et assis dans mon siège je suis en train de chanter du Gainsbourg en pagaille (javanaise et poinçonneur des lilas) quand une miss d'une vingtaine d'année, bien foutue dans le style mince, cheveux brun foncés, yeux noisette, vient se poser en face de moi de l'autre côté du couloir...
Elle est assise sur ses mollet et a un regard un peu vague, un peu comme la petite sirène de Copenhague, d'ailleurs elle n'est pas bien grande. Vers l'arrivée à Tiefenbrunnen, (à ce moment mon plan consiste en me doucher et me changer au bureau, puis aller prendre mon vol pour NYC) fredonnant toujours je commence à enfiler mon manteau et remettre mon écharpe etc...
Là elle commence à me regarder, et me suit des yeux quand je monte vers les portes...
Puis je la fixe aussi, cela dure une dizaine de secondes interminables puis le train s'arrête
Je sors et devant la fenêtre, elle me regarde encore
Haussement d'épaules et mains ouvertes, légère inclinaison de la tête et un sourire qui exprime que je n'y peux rien
Elle me répond d'un grand sourire taquin et, main levée, d'un très lent adieu avec ses doigts
Je mord ma lèvre inférieure en fronçant les sourcils...
Dommage, puis j'entame la chanson de Prévert et arrête de me soucier des deux blondinettes qui m'ont énervé le jour d'avant!!!
Les Feuilles Mortes S'effacent de mon souvenir
Et ce jour là Mes amours mortes En auront fini de mourir
P
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