Sur la concurrence saine et malsaine: Efforts personnels et rancoeur violente contre les moins paresseux
Quand les uns ou les autres se plaignent de leur congénères, des gens de leur classe (genre? type?*), enfin qui remplissent la même fonction qu'eux, par ex.:
- Les stagiaires en France contre leur conditions de travail...
- Les femmes contre les pétasses, leurs amies qui minaudent, celles qui portent des décolletés et j'en passe...
- Les hommes contre les mecs qui font de la musculation...
- Les divorcés contre les autres divorcés pour l'amour des enfants...
Ce n'est là que l'expression de leur frustration contre d'autres qui se sont donnés plus de peine ou ont accepté des conditions plus favorables à l'adversaire commun. On aura perdu la possibilité de négocier, c'est cette impuissance qui frustre le plus probablement... Surtout pour quelque chose dont on ne peut pas se passer!
N'est-ce pas là en fait une rancoeur très forte exactement parce qu'en fait on ne doit l'échec qu'à sa propre incapacité à se profiler ou se différencier **...
Voilà, quiconque pense à ces quelques lignes trouvera les raisons de certaines des pires violences qui existent... En fait, après les cohésions apportées par appartenance au groupe (quelques arbitraires que puissent être les déterminantes dudit groupe), je découvre la puissance de la haine du "traître". Il est intéressant de découvrir cependant que la haine du traitre s'exprime différemment selon les cultures:
- Asie: Interdit (et donc a priori non-traitrise), mais ensuite incompréhension ou mépris
- Europe: Haine
- Amérique: Admiration
Les effets pervers se retrouvent quand ces efforts ou cette différenciation n'est pas souhaitable: Quels sont les marchés par rapport auxquels il ne faut pas de compétition interpersonnelle... Je ne vois là que l'éducation et le cas des parents divorcés pourrissant leurs enfants - funny how it's even more of a problem in the us :-)
A priori, je dois avouer que je trouve que ces efforts sont plutôt sains... Il faut ensuite savoir combien d'effort suffit! Ou le faut-il?
Pour une autre fois donc: Se prélasser dans une hutte en paille ou bosser 24/24 dans un gratte-ciel?
Can one be driven without being unhappy?
And the corollary: Isn't the very secret of life the ability to be driven without the inherent unhappiness?
Corollary of corollary: Is it possible to be really driven in that case?
Corollary_cube: And if not, how valuable is the marginal drivenness?
A très bientôt, P
* Rien ne traduit avantageusement le mot "Gattung" qui exprime le mieux ma pensée
** une périphrase pour paresse en fait, non?
Libellés : La vie etc...
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