L'occasion fait le larron: les couples de circonstances, le sexe et les chances de succès des couples
Ma théorie sur les collocations devrait être connue du grand public out there depuis le temps. Elle est constituée de trois postulats de base:
1) Si elle n'est pas précédée par un motif extrême*, a proximité prolongée crée une certaine sympathie, une certaine complicité, voire une certaine affection...
2) Deux êtres humains qui ont envie de coucher ensemble finissent par coucher ensemble à condition que les barrières tombent
3) Le sexe est assez bas (c. à d. besoin assez basique) dans la pyramide de Maslov
3a) Les célibataires masculins entre 15 et 30 sont presque toujours disposés à coucher avec pratiquement n'importe quelle demoiselle non repoussante*
3b) Les demoiselles du même âge ont aussi des pulsions sexuelles régulières**
Donc pour que ceux qui se tournent autour toute l'année finissent par glisser l'un dans l'autre il suffit que l'un et l'autre aient un instant de pulsion et que le décorum le permette/favorise. Or en général, il y en a toujours un(e) qui est déjà disposé à fauter, donc il suffit d'une soirée alcoolisée ou d'un instant de consolation pour une déprime quelconque...***
Donc en résumé, les raisons qui amènent un tel couple à se former: L'occasion fait le larron!
- Le hasard ou les raisons amenant la collocation
- Un instant alcoolisé ou de déprime ou tout bêtement un bon timing question hormonal/relationnel/situationnel****
- Le sexe en tant que besoin passablement primitif
Ces raisons ne sont évidemment pas les même qui poussent un couple à rester ensemble, (pour mémoire:
- Intrinsèques: Good sex, intérêts et enthousiasmes commun, bonnes conversations et compatibilité de "maintenance"
- Extrinsèques: Pas de disparités d'échelle & perspectives long-terme
Et encore moins, les conditions qui me poussent personellement à rester avec une demoiselle:
1) Compatible avec moi dans son état d'esprit
2) Mignonne (condition ultra-simple à remplir "on its own")
3) Intelligente (si si! le bât blesse plus souvent là que ce qu'on croirait de prime abord)
4) Libre (ou minimum pas complétement irrémédiablement casée)
5) A ZH (optional en fait, mais en ce moment required!)
6) et si on rajoute le cas Rachel (ou Nicole tant qu'on y est), une pas complétement "insane in the membrane"
Bref, c'est une véritable lotterie impossible...
J'ai d'ailleurs encore perdu récemment!
Ciao, P
* S'applique d'ailleurs aussi à certains mecs casés
** même si elles pensent peut-être un peu moins fréquemment au sexe que toutes les 28 secondes
*** Oui, je suis conscient que c'est simplement une version légèrement différente de la rencontre de soirée que je décris. La suite s'applique d'ailleurs au deux...
**** Pas forcément fortuit d'ailleurs. Exemple: Si, célibataire, j'habitais avec une superbe collocataire, que je savais qu'elle s'était fait larguer dix jours plus tôt et qu'elle restait à l'appart un week-end, il y a fort à parier que je proposerais de cuisiner un petit repas le vendredi soir. Je resterais en costard (obviously sans cravate et avec deux boutons ouverts) en rentrant du bureau, aurais acheté de quoi faire des margaritas en apéritif et du bon vin à boire avec le repas... rien de prévu pour la soirée... bougies et Marvin Gaye... etc...
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3 Comments:
je me permets une remarque:
colocation s'écrit avec un "l". Avec "ll", cela signifie classement judiciaire des créanciers dans l'ordre où ils doivent être payés: collocation de faillite.
Voilà Bonne soirée
Merci à la personne qui prend son temps pour corriger mes erreurs de français. Je tiens à préciser que je trouve ça bien...
Et je tiens aussi à féliciter la petite LD qui vient de terminer ses études en droit et qui devient donc juriste dès que son recteur lui tend le papier...
:-)
P
merci pour les félicitations. Contente de savoir que tu apprécies mes remarques.
LD
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